dimanche 5 juin 2011

Calaméo and Co

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Désormais les récits de nos escapades sont lisibles sur Calaméo, publications en ligne

dimanche 29 mai 2011

Quelques images...

samedi 28 mai 2011

Sur la route, sur la route...

Après avoir quitté la Dordogne  par  la ville de Nontron, berceau du plus vieux couteau français, notre route nous a mené vers la Charente maritime et nous avons passé la nuit à Marans, un peu au nord de La Rochelle puis remontée vers le Nord Ouest hier pour nous poser finalement à Guéméné Penfao entre Nantes et Rennes, l'endroit se niche tout au fond de la foret de Gavre et la route qui y mène semble interminable à travers les bois.
Donc, hier soir, grande première avec notre nouveau barbecue - grill - wok - crépière "safari chef" acheté chez Destinea à proximité de la roche sur yon en vendée. Je dois avouer que le résultat est à la hauteur de nos espérances, l'allemand, au physique de byker, grand connaisseur des indiens d'Amérique du Nord,rencontré à Sarlat utilisait un matériel identique à ses pieds. Pratique et propre.

jeudi 26 mai 2011

Couleur Pourpre


Mercredi 25 mai. Nous quittons le village médiéval de Belves pour les bastides de Monpazier et de Beaumont en Périgord. Nous déjeunons sur l’aire CC de cette dernière après avoir traversé des paysages totalement différents de ceux du Périgord Noir. Ici, la vigne règne, nous sommes dans le Pourpre et cela va en s’accentuant jusqu’à notre arrivée sur la colline de Monbazillac.

 Les pierres grises du château parfaitement conservé depuis son édification en 1550 sont bordées d’un azur profond et les vignes qui sont à leurs pieds étalent leurs larges feuilles comme autant de parasols pour les grappes naissantes. Nous entrons dans le XVIème visite du rez de chaussée et de l’étage pour finir par la cave où l’or local est entreposé encadré par de larges panneaux qui nous permettent notamment d’apprendre que les hollandais ont tissé des liens avec ce nectar il y a déjà fort longtemps. Un véritable musée du vin qui finit par nous le mettre à la bouche… direction la dégustation. Françoise savoure la grande réserve 2007 le moins liquoreux des Monbazillac quant à votre serviteur, amateur de vin fruité, je me porte vers le grain d’or. Au final nous partons chacun avec trois bouteilles de chaque qui seront soigneusement rangées en soute. Route vers Périgueux et retour à Brantôme au nord. Nous optons pour un petit camping familial tenu par une famille de chtis installée là depuis quatre ans. Un labrador noir, un chat, des chevaux et…des gendarmes à profusion. Belle occasion pour faire quelques macros de cet insecte qui copule pendant 30 heures de suite. Belle performance, non ?

mercredi 25 mai 2011

Au creux des falaises

Nous laissons les jardins d’Eyrignac de coté pour une prochaine escapade et nous retournons sur les bords de la Vézère en passant à coté de la grotte de Lascaux malheureusement l’original est fermée depuis longtemps et nous n’avons aucune envie d’aller voir sa copie puis nous ralentissons pour longer l’étroite route qui mène à la Roque St Christophe. Nous déjeunons au pied de cette longue falaise de calcaire entaillée d’une fente longue d’un kilomètres et parsemée d’abris sous roche déjà occupés il y a 55000 ans. Un fourgon norvégien est garé à coté de nous hélas je ne pourrais converser avec ses occupants invisibles car plongés dans les méandres du temps.

Le soleil inonde la vallée et la chaleur de ce début d’après midi est impressionnante. Nous partons à la visite de la maison forte de Reignac, non sans avoir franchi la porte du temps – une saillie marquée par l’effondrement d’un énorme bloc de calcaire la légende dit que passer à cet endroit porte bonheur pour l’année… elle précise aussi qu’il y aurait trois victimes sous la roche…

Là encore nous voyageons donc dans le temps de l’abri initial occupé il y a 20000 ans jusqu’à 1913 année du décès de la comtesse du lieu. Une date gravée dans l’une des pièces retient mon attention 1508 époque des ouvertures de fenêtres de cet endroit hors du commun quasiment inprenable, un feu est allumé dans l’immense cheminée de la pièce de reception, des pommes et de l’ail sont posées sur la table de la cuisine les sols sont en pichat patiné par les siècles… l’exiguité d’une petite pièce révèle que le « bouc de reignac » pratiquait allègrement le droit de cuissage en ce lieu. Le bougre régnait sur 140 hectares de terre et sur ses habitants.

Arrêt en fin d’après midi dans les environs de Belves plus au sud, petit dej mercredi matin dehors, je frappe cet article, mise en ligne et hop ! cap sur Montbazillac à la rencontre de Michel Eyquem de Montaigne et dégustation du nectar doré après la visite du château intact depuis le XVIème, je vous raconterai cela demain.

mardi 24 mai 2011

La rivière espérance

J8 Lundi 23 mai
Nous rejoignons en fin de matinée l’aire camping car au bord de la Dordogne à La Roque Gageac. 30° à bord, la journée va être particulièrement chaude. A coté, un camping cariste suisse fait prendre un bain à ses deux labradors, l’un âgé de 8 ans est noir, l’autre couleur sable. Les chiens apprécient la fraicheur de l’eau. 14h30 nous prenons place à bord de Norbert – www.norbert.fr -, réplique de gabare qui propulsée par ses deux turbines de 75 cv va nous permettre de découvrir la Roque, les chateaux de Malartrie Marqueyssac et Celui de Castelnaud qui nous apparait sur fond d’azur dominant le pittoresque village où nous étions précedemment.

 Des milans noirs survolent notre embarcation, au fond de la rivière espérance, de longs cheveux verts ondulent portés par le courant, de petites fleurs aquatiques blanches rappellent celles entrevues ici et là sur la Vézère. La Dordogne a des fonds très variables allant de 10 mètres à moins d’un metre, notre tirant d’eau de 35 cm nous permet de naviguer en toute sécurité. Nous croisons des canoés il est vrai que la rivière jumelée avec celle de Jacques Cartier au Québec est très propre et la clarté de l’eau nous permet de déceler les fonds. Une « cingle » plus loin nous virons pour revenir vers la Roque en luttant contre le puissant courant. Les anciens chemins de halage sont désormais masqués par une végétation très dense. Quelle devait être la peine des haleurs qui tiraient des chargements de dix tonnes sur sept kilomêtres avant qu’une nouvelle équipe prenne le relais !
Retour à terre au bout d’une heure et route vers chez Eliane qui nous accueille et nous prenons le temps de vivre… www.temps-de-vivre.com


samedi 21 mai 2011

A Sarlat - Castelnaud - Domme

Après déjeuner aux Eysies, nous filons vers le sud et Sarlat où nous arrivons dans l'après midi (une trentaine de kms seulement) pour nous poser au camping les acacias : http://www.acacias.fr  l'endroit est à la Canéda à quelques kilometres du centre médiéval de la ville de Sarlat. Nous sommes les seuls français dans notre secteur.

Nous posons nos vélos à terre et balade vers Sarlat par la piste cyclable qui est parallèle  à l’avenue de la Canéda. Quelques courses au centre commercial au bout de la piste et retour en roulant à l’ombre des arbres.


 Ce matin, samedi, nous avons pris le bus pour débarquer une vingtaine de minutes après sur un marché extraordinaire, toute la ville est le marché ! là encore, la plongée dans le passé est immédiate et nous contemplons entre autres, la maison de La Boétie parfaitement conservée.

 nous décidons de faire la pause de mi-séjour et nous repartirons que demain fin de matinée pour une autre destination
entre allemands et britanniques, notre A680 posé aux Acacias jusqu'à demain dimanche fin de matinée. Ah, j'oubliais petit dej - dej - et diner dehors of course. Il fait 28 et tempête de bleu ici. Je sens que je vais devenir  un amoureux du Périgord...

Début d’après midi nous filons place Marguerite Duras prendre à nouveau le mini bus conduit par une blonde hollandaise de Rotterdam qui vit depuis une dizaine d’années en Périgord. Nous sommes trois pour faire le trajet et la discussion roule sur son pays et ses motivations pour venir s’installer sur les bords de la Dordogne. Nous évoquons aussi la Corse qu’elle connait bien et l’océan qui lui manque mais qu’elle « a senti à Bodeaux » (bordeaux) lorsqu’elle y est allée recemment. Particulièrement sympa nous la retrouverons au retour à 17h30, heureuse de terminer sa journée harassante sous le soleil permanent et son bus non climatisé.
J7 Dimanche

Décollage en fin de matinée et route vers Castelnaud nous déjeunons en haut du petit village escarpé qui est blotti sous le château. Rencontre avec un musicien féru d’instruments iraniens et japonais. Puis, nous assistons à une démonstration d’un tourneur sur bois originaire de Normandie dont la femme – potier- travaille ses créations à la façon du XVIIème. Ses fines  poteries ont un air de famille avec le vieux Rouen(première époque) qui est également bleuté. Route vers Domme et arrivée au bosquet, le camping de la vallée. Vélos à terre nous entamons la montée vers la bastide – 5 kilomètres – nous attachons nos montures sur la place de la rode (la roue qui servait à écarteler les malfaisants) et nous parcourons les vieilles rues du village qui a vu les templiers embastillés presque 12 ans dans les deux tours de l’une de ses portes où ils ont laissé de nombreux graffitis sur la pierre blonde dorée de leur prison. 1307, une année néfaste pour ces moines soldats…